- supermarché
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• v. 1960; francis. de l'angl. supermarket♦ Vaste magasin (de 400 à 2 500 m2) vendant en libre-service des denrées alimentaires et des produits d'achat courant (cf. Grande surface). Linéaires, gondoles d'un supermarché. « dans le grand supermarché [...] , Liana marche au hasard le long des rayons de marchandises : boîtes multicolores, paquets, viandes sous cellophane » (Le Clézio). ⇒aussi supérette; hypermarché.supermarchén. m. Magasin en libre-service, dont la surface de vente est comprise entre 400 et 2 500 m2.⇒SUPERMARCHÉ, subst. masc.A. — COMM. Magasin à grande surface (de 400 à 2 500 m2) proposant en libre service la vente de produits alimentaires et d'articles d'usage courant. Synon. grande surface. Une chaîne de supermarchés. Le consommateur urbain a évolué: la femme travaille. Elle a peu de temps pour faire ses courses. Le supermarché, les grandes chaînes à succursales, lui offrent tous les produits sous le même toit; le système du « libre service » lui fait gagner du temps (DEBATISSE, Révol. silenc., 1963, p. 245). V. hypermarché s.v. hyper-.— P. anal., dans d'autres domaines d'exploitation. [Suivi d'un compl. déterminatif] Le supermarché du livre. Le magasin fait aussi des articles de camping. Mais c'est avant tout le supermarché de l'arme: fusils de tout calibre, carabines de tout poids, mitraillettes de tout genre, par centaines (Le Nouvel Observateur, 27 sept. 1976, p. 118, col. 2).B. — P. anal., souvent péj. Lieu où l'art, la culture, le tourisme sont diffusés un peu à la manière des produits vendus en supermarché (produits de grande consommation à des prix compétitifs). Le supermarché de l'art, de la culture, du spectacle. Les Baléares restent ce qu'elles étaient: le supermarché Sea-Sun-Sex, où trois millions de touristes s'enferment par nationalité dans des ghettos pareils à celui de Bahia de Palma (Le Nouvel Observateur, 10 juill. 1978, p. 42, col. 3).REM. 1. Super, subst. masc. Abrév. de supermarché (supra A). Ce jeune collaborateur aura au minimum 25 ans (...). Son rôle consistera à visiter les Supers et les Hypers sur un secteur de 15 départements (L'Express, 18 avr. 1981, p. 152). 2. Supérette, subst. fém. Magasin d'alimentation en formule de libre service, comme le supermarché, mais aux dimensions plus réduites (de 120 à 400 m2). La petite épicerie de quartier peut devenir supérette. Elle transforme ses rayons traditionnels en comptoirs de libre-service (Femme pratique, janv. 1970 ds GILB. 1971).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1962 (JOEDICKE, Struct. en voiles et coques, p. 162). Adapt. de l'anglo-amér. super-market (dep. 1933 ds NED Suppl.2) comp. de market « marché » et de l'élém. formant super- corresp. au fr. super-. On note parallèlement des empl. isolés de la forme angl. (dès 1953, Le Monde, 22 août, p. 9, 2 ds BLOCHW.-RUNK. 1971, p. 290).
supermarché [sypɛʀmaʀʃe] n. m.ÉTYM. V. 1960; francisation de l'angl. supermarket.❖♦ Vaste magasin (de 400 à 2 500 m2) vendant en libre-service des denrées alimentaires et des produits d'achat courant. ⇒ aussi Supérette; hypermarché. — On écrit aussi super-marché.1 Bogo le Muet pénétrait dans le Self-Service Super-Marché, en passant sous le tourniquet. Il marchait vite entre les échafaudages de boîtes de conserve (…)J.-M. G. Le Clézio, les Géants, p. 232.REM. On tend à employer couramment grande surface. La forme anglaise supermarket (le Monde, 1953; Simenon, 1955, in Rey-Debove et Gagnon) ne s'emploie plus guère.2 (…) faire bouillir la lessive et acheter des patates au supermarket, c'est pas un monde.R. Queneau, les Fleurs bleues, p. 100.♦ Par métaphore ou fig. Lieu où l'on diffuse à grande échelle (un bien immatériel). || « Les supermarchés de la culture » (l'Express, 4 août 1969), « du bonheur » (l'Express, 5 oct. 1970), « de l'art » (l'Express, 26 juil. 1971; in la Banque des mots, no 5, p. 116).
Encyclopédie Universelle. 2012.